Touche pas à mon Pape
Parmi tant d'autres messages de soutien à notre Saint-Père...
Message De l'évêque de Bayonne Mgr Aillet:
"Fils et filles de l’Eglise, nous pouvons garder la tête haute, car les propos du Pape ont été confirmés par les évêques d’Afrique et par les chefs d’Etat de ces pays où le Sida fait des ravages, dénonçant le «racisme latent» de ces occidentaux qui voudraient leur imposer leurs schémas mortifères, au nom de la sacro-sainte licence sexuelle ou bien du matérialisme mercantile dont on voit bien à qui il profite. Un discours qui ne résiste pas à l’évidence des faits : selon les statistiques de l’OMS, les pays d’Afrique où le taux de distribution des préservatifs est le plus fort, la progression du SIDA est la plus élevée ; là où les catholiques sont plus nombreux et où l’on prône en priorité l’abstinence et la fidélité - y compris dans les programmes gouvernementaux- , et le préservatif en dernier recours, le SIDA est en très nette baisse, comme au Burundi ou en Angola. Devant la partialité, voire la falsification de certains medias, les catholiques doivent aller à la source de l’information et communiquer autour d’eux par tous les moyens, à commencer par l’Internet.
Mais, en dernière analyse, il faut accepter de souffrir pour le nom du Christ et ne pas s’étonner de ces campagnes de dénigrement : «Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait» (Jn 15, 19). «Mais gardez courage, nous dit Jésus, j’ai vaincu le monde» (Jn 16, 33)."
...de Bruno Ben-Moubama, porte-parole des Acteurs Libres la Société Civile Gabonaise en Europe Journaliste et doctorant à l’EHESS. Extraits :
"Nous, les Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise en Europe, au nom des Peuples Africains, tenons à vous remercier pour ce que vous avez dit sur le SIDA [...] Nous, les Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise, au nom de l’Afrique, contestons la vision « copulative » à laquelle nous réduisent les décideurs africains et les médias, comme si nous étions condamnés à vivre dans le règne animal jusqu’à la fin des temps. [...] Pourquoi ceux qui s’intéressent tant à notre salut lorsqu’il s’agit de préservatifs ne se coalisent-t-ils pas pour nous délivrer plutôt de la dictature et du sous-développement ? [...] Nous sommes blessés par les agressions dont vous avez été victime, pour une fois que les projecteurs de la communauté internationale étaient, grâce à vous, braqués sur nous. [...]
Très Saint Père, Au nom de l’Afrique qui est dans les chaînes, nous vous demandons pardon pour les insultes qui vous ont été adressées."
Source: le salon beige