Droit de réponse...
Suite à mon modeste soutien à notre Saint-Père,
je passe donc pour une obscurantiste qui nie les réalités...
Finalement, je remercie cette personne, qui m'oblige à m'exprimer de façon un peu plus personnelle...
Je ne pense nier aucune réalité
je crois que précisément je défends (à ma petite place en suivant notre mère l'Eglise) la réalité de l'amour humain.
Je crois que l'homme est fait pour l'amour vrai et non pour une vie de kleenex (je te prends, je te jette).
Je crois que la fidélité est LE chemin du bonheur, que toute rupture blesse la personne dans son âme et dans son corps.
Je crois que notre corps n'est pas un objet mais qu'il fait partie intégrante de notre personne, donner ce corps n'est pas anodin. Je pense qu'on ne peut pas donner son corps sans se donner soi-même.
Et plus on donne, plus les séparations, les rejets blessent...
Je suis mère de famille et je souhaite le bonheur de mes enfants,
je souhaite qu'ils puissent vivre un amour vrai et fidèle
c'est pourquoi je leur enseignerai à aimer et respecter ce corps que Dieu leur a donné,
je leur enseignerai que la patience et l'attente sont importantes pour connaître l'autre.
Vous confieriez tout ce que vous avez à quelqu'un que vous ne connaissez pas vraiment???
Que sont nos maisons, nos biens, notre argent???
Notre corps est bien plus précieux que tout cela, mon corps c'est moi!!!
Et je me donnerai ainsi sans prendre le temps de la réflexion, je confierai mon bien le plus précieux, ma personne???
Comment croire que se donner est sans conséquence...
Je sais c'est ce que notre société nous prêche mais c'est cette société qui nie la réalité de l'amour!!!
Je suis mère de famille et je veux que mes enfants soient heureux.
L'Eglise est notre mère,
elle est experte en humanité,
elle donne mieux que quiconque les clés d'un amour heureux.
Je ne dis pas que cela n'est pas exigeant, mais que ne ferions-nous pas pour être heureux???
Je pense que si l'on enseignait à nos jeunes l'abstinence et la fidélité,
si on savait leur montrer quel bonheur découle d'un amour vrai, réciproque
si on leur apprenait le respect mutuel
si on savait les encourager à "s'attendre"
si on savait les soutenir dans ces exigences
ils seraient plus heureux.
Je pense que la maladie est une chose grave mais je pense que nier la personne en niant les blessures du corps est plus grave encore.
Mon souci n'est pas la bienséance, il ne s'agit pas de règles ou de codes...
Encore moins de permis ou d'interdit...
Il s'agit de dire oui à l'amour et à la vie,
de dire oui à un bonheur qui est certes exigeant mais qui dépasse de loin toutes ces exigences.
Je ne juge personne.
Chacun est libre de vivre selon ses choix.
Mais justement cette liberté que tous réclament à cor et à cri, il semblerait qu'elle n'existe que dans un sens...
Sommes-nous encore libres de vivre l'attente, l'abstinence et la fidélité alors qu'on martèle nos esprits d'idées contraires et quasi-obligatoires???
La bienséance n'est plus aujourd'hui celle qu'on croit...